Violences contre les femmes

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Les violences contre les femmes sont largement répandues et ont eu tendance à augmenter au cours des dernière années. Elles comprennent notamment des violences sexuelles (les plus prévalentes), des disparitions forcées, des tortures, des formes d’esclavage, des grossesses non désirées, des mariages précoces et des féminicides. Les femmes qui portent plainte sont issues des classes inférieures à moyennes. Les auteurs proviennent la plupart du temps du cercle familial, mais parfois aussi de gangs, du narcotrafic, ou encore du monde politique. Enfin, des instances étatiques sont également parfois citées parmi les auteurs.

Entre 1999 et 2016, le pays s’est doté d’un ensemble de lois défendant les droits des femmes. De nombreuses associations de la société civile guatémaltèque soutiennent les femmes. L’Etat a élaboré un plan d’action visant à prévenir et éradiquer les violences envers les femmes. Ce plan est mis en œuvre par un nombre important d’instances actives tant dans les domaines de la prévention, que de la protection.

Plusieurs sources relativisent l’effectivité des moyens de recours pour les victimes. La justice du Guatemala souffre de nombreux maux, parmi lesquels le manque d’indépendance, la corruption, le degré élevé d’impunité, le manque de moyens et de personnel ainsi que la longueur des procédures. Toutefois, des condamnations sont prononcées et des mesures de protection sont octroyées.

Politique de traitement

La politique définie par le commissaire général se fonde sur une analyse approfondie d’informations récentes et détaillées sur la situation générale dans le pays. Ces informations ont été recueillies de manière professionnelle auprès de diverses sources objectives, dont l’Agence de l’Union européenne pour l’asile (AUEA), le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR), des organisations internationales de défense des droits de l’homme, des organisations non gouvernementales, ainsi que la littérature spécialisée et les médias. Pour définir sa politique, le commissaire général ne se fonde donc pas exclusivement sur les COI Focus publiés sur le site du CGRA, qui ne traitent que de certains aspects particuliers de la situation du pays. Le fait qu’un COI Focus date d’un certain temps déjà ne signifie donc pas que la politique menée par le commissaire général ne soit plus d’actualité.

Pour examiner une demande d’asile, le commissaire général tient non seulement compte de la situation objective dans le pays d’origine à la date de la décision mais également de la situation individuelle et des circonstances personnelles du demandeur. Chaque demande d’asile est examinée au cas par cas. Le demandeur d’asile doit montrer de manière suffisamment concrète qu’il éprouve une crainte fondée de persécution ou court un risque réel d’atteintes graves. Il ne peut donc se contenter de renvoyer à la situation générale dans son pays mais doit également présenter des faits concrets et crédibles le concernant personnellement.

Pour ce pays, il n’y a pas de note de politique de traitement disponible sur le site Internet du CGRA.

Land: 
Guatemala