Selon l’enquête démographique et de santé réalisée au Bénin en 2014 (MICS 2014), dernière enquête d’envergure nationale à avoir étudié les mutilations génitales féminines (MGF) du point de vue quantitatif, un peu moins d’une femme sur dix (9,2 %) âgée de 15 à 49 ans a subi une MGF. Les filles de 0 à 14 ans sont environ 0,2 % à avoir subi une MGF.
Parmi ces femmes et filles excisées, l’excision avec parties de chair enlevées est la plus fréquente. L’âge auquel les MGF sont pratiquées diffère selon les communautés. Les femmes excisées proviennent principalement du nord du Bénin. Plus les ménages sont classés dans les quintiles de bien-être économiques pauvres, plus grande est la proportion de femmes de ces ménages ayant subi une excision. Une religion comme le vaudou considère les MGF comme une aberration.
Pour la période du 1er janvier 2024 au 30 avril 2025, le Système intégré des données relatives à la famille, la femme et l’enfant – nouvelle génération (SIDoFFE-NG) a enregistré trois cas de MGF d’enfant, et zéro cas de MGF d’adulte.
Malgré la mise en place de programmes publics et privés de lutte contre les MGF, la persistance de celles-ci s’explique par différents facteurs tels que l’intégration sociale de la fille excisée, l’effet présumé sur sa santé, le contrôle de sa sexualité ou encore le respect de certaines forces mystiques.
Les sources consultées divergent sur la personne à qui appartient la décision finale de procéder à une excision.
Tant au niveau économique que familial et décisionnel, les stéréotypes et préjugés confinent les femmes dans des fonctions de second rôle. Les violences basées sur le genre (VBG) envers celles-ci sont fréquentes.
Dans une communauté où la prévalence est forte, la menace principale encourue par une fille non excisée est d’être stigmatisée par les membres de cette communauté. La fille non excisée, ou sa famille, risque de perdre sa position sociale, de subir des insultes et railleries.
Le Bénin a ratifié de nombreux traités internationaux condamnant les MGF et la loi béninoise interdit l’excision depuis 2003. Une réforme du Code pénal en 2021 prévoit une peine jusqu’à cinq ans de prison pour une MGF à laquelle une enfant survit. Ces interdictions légales ont engendré des pratiques plus clandestines.
Une plainte concernant une MGF peut être déposée à la police républicaine ou auprès du procureur de la République. Le nombre de décisions de justice relatives à une MGF est difficile à évaluer. Selon les chiffres disponibles, seuls quelques cas ont été traités par les tribunaux depuis 2019.
L'accès à la justice et la protection juridique des filles et des femmes sont principalement affectés par les barrières sociales, particulièrement lorsque l’honneur de la famille est en jeu. Les chefs coutumiers ou traditionnels sont un facteur de cohésion. Très sollicités, ils interviennent dans le cadre général de l’apaisement des tensions. Dans ce contexte, de nombreuses victimes de VBG évitent ou abandonnent une procédure judiciaire et optent pour un arrangement à l’amiable. La logique de gestion des conflits par le compromis prédomine donc le mode de règlement légal.
Le Bénin a mis en place des politiques et des stratégies pour lutter contre les VBG, notamment des structures nationales ou de première ligne qui s’occupent de la prévention de ces violences, de la prise en charge des victimes et du suivi juridique du dossier.
Beleid
Het beleid dat de commissaris-generaal voert, is gestoeld op een grondige analyse van nauwkeurige en actuele informatie over de algemene situatie in het land van oorsprong. Die informatie wordt op professionele manier verzameld uit verschillende objectieve bronnen, waaronder het EUAA, het UNHCR, relevante internationale mensenrechtenorganisaties, niet-gouvernementele organisaties, vakliteratuur en berichtgeving in de media. Bij het bepalen van zijn beleid baseert de commissaris-generaal zich derhalve niet alleen op de op deze website gepubliceerde COI Focussen opgesteld door Cedoca, dewelke slechts één aspect van de algemene situatie in het land van herkomst behandelen.
Uit het gegeven dat een COI Focus gedateerd zou zijn, kan bijgevolg niet worden afgeleid dat het beleid dat de commissaris-generaal voert niet langer actueel zou zijn.
Bij het beoordelen van een asielaanvraag houdt de commissaris-generaal niet alleen rekening met de feitelijke situatie zoals zij zich voordoet in het land van oorsprong op het ogenblik van zijn beslissing, maar ook met de individuele situatie en persoonlijke omstandigheden van de asielzoeker. Elke asielaanvraag wordt individueel onderzocht. Een asielzoeker moet op een voldoende concrete manier aantonen dat hij een gegronde vrees voor vervolging of een persoonlijk risico op ernstige schade loopt. Hij kan dus niet louter verwijzen naar de algemene omstandigheden in zijn land, maar moet ook concrete, geloofwaardige en op zijn persoon betrokken feiten aanbrengen.
Voor dit land is geen beleidsnota beschikbaar op de CGVS website.